1.
L’expression « manifestations résiduelles » (Resterscheinungen), est déjà employée par Freud en 1914 dans son texte « Pour introduire le narcissisme » et réapparaît en 1937 dans « Analyse finie et infinie » pour repérer les phénomènes symptomatiques qui restent quelquefois inaperçus á la fin de l’analyse*. Il vient en fait nous indiquer le point le plus réel et irréductible de l’expérience analytique. Ce reste accomplit la même fonction structurale que l’ombilic du rêve autour duquel s’ordonne la formation onirique et toutes les associations du sujet, cet ombilic qui s’enfonce dans le noyau du réel comme le non reconnu (Unnerkant) le plus opaque et radical pour le sujet. Pour Freud, il s’agit de repérer à la fin de l’expérience analytique un reste symptomatique qui est irréductible, mais qui est aussi son produit le plus réel, le point ombilical qui ne peut être cerné qu’après les longs détours d’une analyse menée jusqu’à sa fin.
Cette dimension de reste a été soulignée par Jacques-Alain Miller comme un point tournant pour « reconfigurer notre clinique à partir de ce point » . Ce n’est pas un dégât collatéral à mépriser dans une expérience qui se reconnaît déjà dans un au-delà des effets thérapeutiques mais il est le levier pour comprendre la structure même de ce que nous repérons dans le tout dernier enseignement de Lacan avec le « sinthome », cette opacité de jouissance exclue du sens. Dans cette perspective, il ne faut pas « considérer les restes symptomatiques comme de menus détails - ajoute Jacques-Alain Miller - mais, au contraire, renoncer à la transparence sans céder à l’élucidation ».
Cela devient spécialement important à propos de l’expérience et les enseignements de la passe : il s’agit de renoncer à une sorte de recyclage du reste dans le tout d’une démonstration logique et épistémique mais aussi de ne pas céder dans l’élucidation permanente de ce reste qui fait le pas-tout de l’expérience de la passe. C’est dans le ratage permanent de cette démonstration du reste que la clinique de la passe peut avoir la chance de nous livrer la singularité du désir de l’analyste. Le destin de cette « manifestation résiduelle » semble donc crucial dans le devenir et l’avenir de la psychanalyse, dans ce qu’elle peut nous démontrer sur la nouveauté inédite du désir de l’analyste dans notre monde et, très spécialement, dans le champ de la science. Il est le témoignage de ce qui insiste par delà les formations de l’inconscient du sujet comme son vrai partenaire-sinthome.
2.
Mais, quel statut faut-il donner à ce reste par rapport à l’inconscient et à ses formations ? Ce sont justement les restes non filtrés par le réseau des signifiants, ce sont les détails révélateurs de sa structure dans la mesure où ils ne sont pas recyclables dans le savoir élaboré par ces signifiants, dans la combinatoire de ses éléments. On rencontre toujours, en effet, cette fonction du reste dans les témoignages des passants, soit comme un reste symptomatique ou bien comme un reste repéré dans la structure du fantasme. C’est d’habitude ce reste qui vient à la place du non rapport sexuel, de ce qui ne pouvait pas être représenté de la jouissance sexuelle pour le sujet. Le problème est alors la place et le destin qu’il faut donner à ce reste dans l’expérience de la passe.
Quelquefois, c’est à l’inconscient même et à ses formations qu’on donne la charge de montrer la place et le destin final de ce reste: un rêve, un lapsus, un acte manqué, viennent alors comme force probatoire et « transparente » de ce qui restait comme irréductible dans l’élaboration du savoir dans l’analyse. Donc, c’est le savoir inconscient qui prend alors la relève du sujet dans l’élucidation de ce reste, dans une sorte de recyclage qui montrerait sa valeur dernière de vérité. Mais cela peut être aussi une façon de gommer l’opacité même de la jouissance impliquée dans ce reste pour le sujet.
Quelquefois c’est la voie de la démonstration logique qu’on prend pour essayer de repérer la valeur de vérité de ce reste. Une formule, en guise d’axiome, vient alors cerner ce reste dans le savoir. C’est un effort d’élucidation qui va dans la voie d’une logique du signifiant comme science du réel. C’est un travail qui a toute sa place dans l’expérience de la passe, soit pour le passant, soit pour le passeur ou aussi pour le cartel. On sait que cette perspective avait été longuement soutenue par Lacan dans son enseignement comme la visée d’un approche logique de l’expérience. Mais il est aussi vrai, comme l’a indiqué Jacques-Alain Miller, que le dernier enseignement de Lacan, de façon corrélative au repérage du « sinthome » et de son opacité de jouissance exclue du sens, s’avance justement vers l’idée qu’il n’y a pas de science du réel, et que même le savoir inconscient ne pourrait nous livrer ce qui reste à démontrer par le savoir de la logique et de la combinatoire des signifiants.
Le reste, dans la logique, c’est justement ce qui ne peut pas se démontrer, c’est ce qui reste exclu de la démonstration. Comme le reste dans une division, on le laisse de côté comme non-recyclable dans la proportionnalité des nombres dans la combinatoire en jeu. On refuse là de savoir ce qu’est ce reste. C’est le registre logique d’un « je n’en veux rien savoir », ou l’on pourrait se déclarer quitte de ce reste et de ce savoir à la fin de l’analyse, au nom de son propre inconscient. Mais cela laisse toujours à supposer qu’il y a encore un reste à savoir, un reste à démontrer. C’est quelquefois l’effet de clôture qui semble résonner comme « reste » dans certaines positions à la fin de l’analyse. Le mieux qu’on a pu faire dans cette direction logique c’est d’arriver à démontrer l’impossibilité de démontrer... (cf. Gödel et son fameux théorème de l’incomplétude).
3.
Ce reste n’apparaît justement dans sa valeur opaque de jouissance qu’après avoir essayé jusqu’à une certaine limite de démontrer son irréductibilité. De la même façon que Lacan rappelait l’importance d'essayer d'écrire le rapport sexuel sans le presupposé de son. Ce n’est pas de l’ordre d’un « ce n’est pas écrit » mais du « ne cesse pas de ne pas s’écrire ». Donc, il faut l’essayer, ne pas cesser d’essayer de le démontrer : « Inutile à partir de là d’essayer, me dira-t-on, certes pas vous, mais si vos candidats... » Justement, c’est là où advient ce reste opaque de jouissance, c’est là où il se montre comme indémontrable, c’est là qu’il faut commencer un nouveau travail d’écriture : « Sans essayer ce rapport de l’écriture, pas moyen en effet d’arriver ce que j’ai, du même coup que je posais son inex-sistence, proposé comme un but par où la psychanalyse s’égalerait à la science : à savoir démontrer que ce rapport est impossible à écrire » . Cet essai est du même ordre que celui de la passe dans son « ne cesse pas de ne pas s’écrire », raison pour laquelle il faut, comme la mer, toujours la recommencer. Et c’est ici la différence irréductible entre la psychanalyse et la science : il n’y a pas un savoir dans le réel sur ce rapport, il n’y a que l’indécidable : « il n’est pas affirmable mais aussi bien non réfutable : au titre de la vérité » .
Il reste toujours à démontrer, on ne peut pas le gommer, on ne peut pas le recycler au titre de la vérité... Jacques-Alain Miller parle, par contre, de « le récupérer », « mettant en évidence dans nos travaux le bord de semblant qui situe le noyau de jouissance » . Le « récupérer » ce n’est pas imaginer qu’on peut le recycler, - charge qu’on laisse quelquefois à l’inconscient transférentiel - mais non plus le laisser à coté, c’est plutôt le prendre comme boussole permanent du réel en jeu. C’est seulement là qu’il peut faire apparaître la singularité qu’il a pour chaque sujet. Ne pas cesser de ne pas le démontrer, arriver au point limite du « je n’en veux rien savoir »... Ici, il n’y a pas de formation de l‘inconscient qui puisse arriver comme démonstration, non plus comme « exemple », mais justement comme incitation à pousser le propre du « je n’en veux rien savoir » à ce bord de semblant pour y repérer le noyau opaque de la jouissance. (Le témoignage de Bernard Seynhaeve à partir de son rêve du « pâté de tête » nous a semblé de cet ordre).
4.
Par delà les formations de l’inconscient il y a donc ce reste qui insiste hors sens. On pourrait toujours songer à le recycler dans l’inconscient, et dans un sens, c’est vrai, il y a toujours une analyse infinie, une sorte d’Analysant Expérimenté dans cette infinitude. Sa finitude est inscrite, par contre et paradoxalement, dans le « ne cesse pas de ne pas s’écrire » des manifestations résiduelles qui restent à démontrer.
Une conséquence donc à tirer de ce petit parcours : il ne suffit pas de laisser la « démonstration » de ce reste à l’inconscient et à ses formations comme un effet de vérité... toujours possible. Il ne suffit pas de le montrer comme une donnée de l’inconscient et de la logique de son savoir et de sa combinatoire signifiante. La tendance à faire des diverses formations de l’inconscient – rêve, lapsus, acte manqué ou même un symptôme – la vérification d’une fin d’analyse peut avoir l’inconvénient de masquer, jusqu’à l’effacer dans la transparence, l’impossible du rapport sexuel qui ne cesse pas de ne pas s’écrire.
Se « désabonner » de cette voie de monstration, - dans le même sens que Lacan parle de « se désabonner de l’inconscient » - implique par contre de ne pas cesser de rater sa démonstration logique. C’est aussi ne pas faire de l’inconscient dont on a fait l’expérience dans l’analyse l’alibi de la démonstration de ce reste. C’est le prendre en charge comme une boussole singulière de ce réel, pour faire de lui un reste fécond dont tirer toujours un nouvel enseignement.
*Ce texte est le produit du travail comme membre plus un, du cartel de la passe B9, de l’Ecole de la Cause Freudienne.
Cette dimension de reste a été soulignée par Jacques-Alain Miller comme un point tournant pour « reconfigurer notre clinique à partir de ce point » . Ce n’est pas un dégât collatéral à mépriser dans une expérience qui se reconnaît déjà dans un au-delà des effets thérapeutiques mais il est le levier pour comprendre la structure même de ce que nous repérons dans le tout dernier enseignement de Lacan avec le « sinthome », cette opacité de jouissance exclue du sens. Dans cette perspective, il ne faut pas « considérer les restes symptomatiques comme de menus détails - ajoute Jacques-Alain Miller - mais, au contraire, renoncer à la transparence sans céder à l’élucidation ».
Cela devient spécialement important à propos de l’expérience et les enseignements de la passe : il s’agit de renoncer à une sorte de recyclage du reste dans le tout d’une démonstration logique et épistémique mais aussi de ne pas céder dans l’élucidation permanente de ce reste qui fait le pas-tout de l’expérience de la passe. C’est dans le ratage permanent de cette démonstration du reste que la clinique de la passe peut avoir la chance de nous livrer la singularité du désir de l’analyste. Le destin de cette « manifestation résiduelle » semble donc crucial dans le devenir et l’avenir de la psychanalyse, dans ce qu’elle peut nous démontrer sur la nouveauté inédite du désir de l’analyste dans notre monde et, très spécialement, dans le champ de la science. Il est le témoignage de ce qui insiste par delà les formations de l’inconscient du sujet comme son vrai partenaire-sinthome.
2.
Mais, quel statut faut-il donner à ce reste par rapport à l’inconscient et à ses formations ? Ce sont justement les restes non filtrés par le réseau des signifiants, ce sont les détails révélateurs de sa structure dans la mesure où ils ne sont pas recyclables dans le savoir élaboré par ces signifiants, dans la combinatoire de ses éléments. On rencontre toujours, en effet, cette fonction du reste dans les témoignages des passants, soit comme un reste symptomatique ou bien comme un reste repéré dans la structure du fantasme. C’est d’habitude ce reste qui vient à la place du non rapport sexuel, de ce qui ne pouvait pas être représenté de la jouissance sexuelle pour le sujet. Le problème est alors la place et le destin qu’il faut donner à ce reste dans l’expérience de la passe.
Quelquefois, c’est à l’inconscient même et à ses formations qu’on donne la charge de montrer la place et le destin final de ce reste: un rêve, un lapsus, un acte manqué, viennent alors comme force probatoire et « transparente » de ce qui restait comme irréductible dans l’élaboration du savoir dans l’analyse. Donc, c’est le savoir inconscient qui prend alors la relève du sujet dans l’élucidation de ce reste, dans une sorte de recyclage qui montrerait sa valeur dernière de vérité. Mais cela peut être aussi une façon de gommer l’opacité même de la jouissance impliquée dans ce reste pour le sujet.
Quelquefois c’est la voie de la démonstration logique qu’on prend pour essayer de repérer la valeur de vérité de ce reste. Une formule, en guise d’axiome, vient alors cerner ce reste dans le savoir. C’est un effort d’élucidation qui va dans la voie d’une logique du signifiant comme science du réel. C’est un travail qui a toute sa place dans l’expérience de la passe, soit pour le passant, soit pour le passeur ou aussi pour le cartel. On sait que cette perspective avait été longuement soutenue par Lacan dans son enseignement comme la visée d’un approche logique de l’expérience. Mais il est aussi vrai, comme l’a indiqué Jacques-Alain Miller, que le dernier enseignement de Lacan, de façon corrélative au repérage du « sinthome » et de son opacité de jouissance exclue du sens, s’avance justement vers l’idée qu’il n’y a pas de science du réel, et que même le savoir inconscient ne pourrait nous livrer ce qui reste à démontrer par le savoir de la logique et de la combinatoire des signifiants.
Le reste, dans la logique, c’est justement ce qui ne peut pas se démontrer, c’est ce qui reste exclu de la démonstration. Comme le reste dans une division, on le laisse de côté comme non-recyclable dans la proportionnalité des nombres dans la combinatoire en jeu. On refuse là de savoir ce qu’est ce reste. C’est le registre logique d’un « je n’en veux rien savoir », ou l’on pourrait se déclarer quitte de ce reste et de ce savoir à la fin de l’analyse, au nom de son propre inconscient. Mais cela laisse toujours à supposer qu’il y a encore un reste à savoir, un reste à démontrer. C’est quelquefois l’effet de clôture qui semble résonner comme « reste » dans certaines positions à la fin de l’analyse. Le mieux qu’on a pu faire dans cette direction logique c’est d’arriver à démontrer l’impossibilité de démontrer... (cf. Gödel et son fameux théorème de l’incomplétude).
3.
Ce reste n’apparaît justement dans sa valeur opaque de jouissance qu’après avoir essayé jusqu’à une certaine limite de démontrer son irréductibilité. De la même façon que Lacan rappelait l’importance d'essayer d'écrire le rapport sexuel sans le presupposé de son. Ce n’est pas de l’ordre d’un « ce n’est pas écrit » mais du « ne cesse pas de ne pas s’écrire ». Donc, il faut l’essayer, ne pas cesser d’essayer de le démontrer : « Inutile à partir de là d’essayer, me dira-t-on, certes pas vous, mais si vos candidats... » Justement, c’est là où advient ce reste opaque de jouissance, c’est là où il se montre comme indémontrable, c’est là qu’il faut commencer un nouveau travail d’écriture : « Sans essayer ce rapport de l’écriture, pas moyen en effet d’arriver ce que j’ai, du même coup que je posais son inex-sistence, proposé comme un but par où la psychanalyse s’égalerait à la science : à savoir démontrer que ce rapport est impossible à écrire » . Cet essai est du même ordre que celui de la passe dans son « ne cesse pas de ne pas s’écrire », raison pour laquelle il faut, comme la mer, toujours la recommencer. Et c’est ici la différence irréductible entre la psychanalyse et la science : il n’y a pas un savoir dans le réel sur ce rapport, il n’y a que l’indécidable : « il n’est pas affirmable mais aussi bien non réfutable : au titre de la vérité » .
Il reste toujours à démontrer, on ne peut pas le gommer, on ne peut pas le recycler au titre de la vérité... Jacques-Alain Miller parle, par contre, de « le récupérer », « mettant en évidence dans nos travaux le bord de semblant qui situe le noyau de jouissance » . Le « récupérer » ce n’est pas imaginer qu’on peut le recycler, - charge qu’on laisse quelquefois à l’inconscient transférentiel - mais non plus le laisser à coté, c’est plutôt le prendre comme boussole permanent du réel en jeu. C’est seulement là qu’il peut faire apparaître la singularité qu’il a pour chaque sujet. Ne pas cesser de ne pas le démontrer, arriver au point limite du « je n’en veux rien savoir »... Ici, il n’y a pas de formation de l‘inconscient qui puisse arriver comme démonstration, non plus comme « exemple », mais justement comme incitation à pousser le propre du « je n’en veux rien savoir » à ce bord de semblant pour y repérer le noyau opaque de la jouissance. (Le témoignage de Bernard Seynhaeve à partir de son rêve du « pâté de tête » nous a semblé de cet ordre).
4.
Par delà les formations de l’inconscient il y a donc ce reste qui insiste hors sens. On pourrait toujours songer à le recycler dans l’inconscient, et dans un sens, c’est vrai, il y a toujours une analyse infinie, une sorte d’Analysant Expérimenté dans cette infinitude. Sa finitude est inscrite, par contre et paradoxalement, dans le « ne cesse pas de ne pas s’écrire » des manifestations résiduelles qui restent à démontrer.
Une conséquence donc à tirer de ce petit parcours : il ne suffit pas de laisser la « démonstration » de ce reste à l’inconscient et à ses formations comme un effet de vérité... toujours possible. Il ne suffit pas de le montrer comme une donnée de l’inconscient et de la logique de son savoir et de sa combinatoire signifiante. La tendance à faire des diverses formations de l’inconscient – rêve, lapsus, acte manqué ou même un symptôme – la vérification d’une fin d’analyse peut avoir l’inconvénient de masquer, jusqu’à l’effacer dans la transparence, l’impossible du rapport sexuel qui ne cesse pas de ne pas s’écrire.
Se « désabonner » de cette voie de monstration, - dans le même sens que Lacan parle de « se désabonner de l’inconscient » - implique par contre de ne pas cesser de rater sa démonstration logique. C’est aussi ne pas faire de l’inconscient dont on a fait l’expérience dans l’analyse l’alibi de la démonstration de ce reste. C’est le prendre en charge comme une boussole singulière de ce réel, pour faire de lui un reste fécond dont tirer toujours un nouvel enseignement.
*Ce texte est le produit du travail comme membre plus un, du cartel de la passe B9, de l’Ecole de la Cause Freudienne.
Espero que ese resto de síntoma del que habla Freud nos sirva para ser nosotros mismos, ser lo que somos, un poco como nuestra huella de identidad, mira, si quiere se puede pasar por una página web de un grupo de tratamiento psíquico en el que entra el psicoanálisis, la psiquiatría, el conductismo y todo tipo de terapia, somos usuarios de todo tipo de terapia, la asociación se llama la Tarara y está aquí en Valencia:
ResponEliminahttp://es.geocities.com/imaginave/
en ella hay distintos enlaces a blogs personales de los pacientes a la vez que tenemos un blog en el que ponemos los artículos más antiguos. Bien, gracias a que estudié francés en el bachiller he podido leer su artículo.
Ciertamente el deseo del analista se presenta más en la ciencia o así he creído entender de su artículo, pues en el psicoanálisis se deja al paciente dilucidar sobre su destino podríamos decir y esto hace que el psicoanálisis no sea una ideología ni una religión ni una ciencia.
ResponEliminaSí, ese resto sintomático del que hablaba Freud se conecta con lo que Lacan llamó "sinthome" y toca lo más singular de cada sujeto. Gracias por la referencia de la Web que visitaré!
ResponEliminaEl psicoanálisis no podía haber nacido sin la ciencia moderna. Y, a la vez, el sujeto con el que trata es el mismo que la ciencia excluyó desde su nacimiento. (Entiendo por "ciencia moderna" la que se originó en el siglo XVII). Así, hay una relación necesaria de conjunción y disyunción entre psicoanálisis y ciencia que está en el ombligo del debate para la una y el otro.
ResponElimina