Pàgines

27 de juliol 2020

Le dimanche de la vie ou la vie sans dimanche

Le dimanche de la vie





Le roman est bien connu des lecteurs de Jacques Lacan qui savait très bien pêcher les petites perles dans le discours de ses contemporains. Dans ce cas, c’est son ami Raymond Queneau dans «Le dimanche de la vie».
L’histoire est simple – nous l’entendons en fait dans de nombreuses vignettes cliniques – avec le trait d’ironie que nous retrouvons toujours dans les écrits de Queneau. Valentin et Julia sont mariés et doivent planifier leur lune de miel de façon compatible avec l’activité de leur mercerie. Nous sommes déjà en octobre et il est impossible de fermer le magasin au milieu de la saison, lorsque les clients affluent aux portes du magasin pour acheter des boutons en nacre et des fils colorés. Ils sont d’accord qu’il est impensable de perdre autant de ventes dans la situation économique où ils se trouvent. Mais, en même temps, il leur est également impensable d’abandonner leur voyage de noces sans lequel un mariage cesserait d’être un mariage. Aussi impensable qu’une vie sans dimanche. Leur première idée est de remettre le voyage de noces aux vacances suivantes. D’accord, mais quand allons-nous prendre nos vacances ? « Ils finirent par adopter la seule solution possible, la seule et unique à savoir que seul Valentin ferait le voyage de noces. Pendant ce temps-là, Julia continuerait à faire marcher le commerce et entasserait la monnaie. Le principe étant admis, ils fixèrent ensuite la durée : quinze jours leur parut suffisant. » [1] Cela semble être un bon arrangement. En fait, c’est une manière comme les autres de croire à un rapport tout à fait complémentaire entre les sexes, un rapport dans lequel chacun pourrait avoir et offrir ce qui manque à l’autre : il y a lune de miel et il y a commerce garanti. Qu’est-ce qui pourrait mal se passer ? Cela ressemble à une bonne version néolibérale des subtilités de l’amour courtois : suppléer l’absence de rapport sexuel en feignant que c’est nous qui y mettons l’obstacle. Et donc, continuer à croire que ce rapport existe, qu’il existera sans aucun doute un jour où le besoin de travail et le désir de vacances deviendront compatibles. Ce jour de l’histoire viendra, n’en doutez pas, ce dimanche de la vie viendra avec toute la splendeur du week-end pour lequel tant de souffrances et de travail valent. On peut donc continuer à dormir. Il n’y a qu’un petit prix à payer concernant la vérité de ce que devrait être une lune de miel. Avant c’était une lune de miel partagée, maintenant c’est une lune de miel différente pour chacun, mais elles sont tout à fait compatibles.
La belle ironie de l’histoire de Julia et Valentin nous montre en effet que chaque lune de miel se fait selon cette logique. Et combien de lunes de miel ne se sont-elles pas révélées êtres de mauvaises rencontres avec l’inexistence de rapport sexuel ! Y en aurait-il une qui ne le soit pas ? En fait, nous ne pouvons ni l’affirmer ni le nier. Le célèbre énoncé de Jacques Lacan – « il n’y a pas de rapport sexuel » – n’est pas quelque chose qui est déjà écrit, vérifié et archivé dans le savoir de l’inconscient et donc, dans le savoir avec lequel les psychanalystes entendent leurs Julia et Valentin. Ce n’est pas une vérité déjà écrite, sue et complète, pour que nous puissions continuer à dormir. Non, en fait l’énoncé de Lacan est : « il n’y a pas de rapport sexuel qui puisse s’écrire ». C’est alors quelque chose qu’il faut vérifier au un par un, à chaque fois, sans le tenir comme un savoir précis, car il se pourrait bien que ce rapport qui n’existe pas puisse parvenir à s’écrire, par une contingence non écrite au préalable. Ce n’est pas quelque chose de l’ordre du « c’est écrit » ou « ce n’est pas écrit » mais plutôt d’un « ne cesse de ne pas s’écrire ». Pour l’écrire ainsi : il n’est pas écrit que « c’est écrit » mais plutôt qu’ « il n’y en a pas qui puisse s’écrire ». Toute l’ascèse de l’écriture dans laquelle l’être parlant se trouve à l’approche du rapport sexuel est entretenue par l’impossibilité d’affirmer ou de nier de façon concluante cette affirmation pour tous les cas : « il n’y a pas de rapport sexuel ». C’est quelque chose qui doit être vérifié au cas par cas, sans le tenir pour acquis si on lit bien cette phrase avec laquelle Lacan conclut son texte Lituraterre : « Une ascèse de l’écriture ne me semble pouvoir passer qu’à rejoindre un “c’est écrit” dont s’instaurerait le rapport sexuel » [2]. Ce n’est pas le cas, mais cela pourrait arriver un jour. Et qui ne croit pas en quelque sorte à cette ascèse ? L’illustre interlocuteur de Jacques Lacan dans ce texte – il faut le lire pour savoir de qui sont les traces d’une écriture originale – pourrait être un bon exemple de la façon de continuer à croire en un « c’est écrit » biblique. D’ailleurs, comme pour Julia et Valentin, cela peut aussi s’écrire « c’est écrit que non », et donc ils pourront continuer à croire également dans leur lune de miel et leurs affaires seront assurées.
La petite histoire du « dimanche de la vie » est aussi simple que complexe, car elle implique pour Lacan toute l’histoire de la philosophie, Hegel lu par Kojève, le savoir absolu promis à la fin de l’histoire, le savoir de la science et le rapport sexuel qui est finalement au cœur de la question de ce « savoir absolu ». Pour la science, c’est un savoir qui est écrit dans le réel, en attendant d’être déchiffré. Ce n’est pas seulement un savoir promis qui manquera toujours de quelque chose pour le compléter. La science sait déjà qu’il y aura toujours un manque de savoir à déchiffrer, bien que cela ne l’empêche pas de promettre qu’il sera lu et déchiffré un jour ou l’autre dans ses progrès. Ce qui manque à savoir pour la science suppose également quelque part un savoir absolu. Le manque de « il n’y a pas de rapport sexuel », le manque de rapport entre Julia et Valentin – mais aussi celui de chacun avec l’altérité du sexe en tant que tel – est celui qui ne cesse de ne pas s’écrire à chaque fois. Et il semble qu’il n’y aura pas de science possible pour Julia et Valentin, encore.

[1] Queneau R., Le Dimanche de la vie, Paris, Gallimard, 1952, p. 52.
[2] Lacan J., « Lituraterre », Autres Écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 20.

16 de juliol 2020

Semblants de plagi

Perejaume: detall dels plafons del Gran Teatre del Liceu



















Ja sé que em camiso en ficus d’onze vares, però no me’n puc estar. Ni artista ni periodista ni polític, sóc sobretot lector. I el debat que s’ha obert sobre botànica al Liceu em sembla que no és pas per passar de llarg perquè toca les condicions d’una política en el seu sentit més íntim i originari. Crec que ens hi juguem massa en aquest país petit per cuidar com cal els fins regalims de lletra quan demanen ser llegits, veritablement llegits. I quan el que raja prim és la lletra de Perejaume, aleshores cal aturar-s’hi, pacient, atent al detall per aprendre a llegir el que ens hi està dient.
Sí, Eugenio Ampudia ha robat una imatge, no hi ha cap mena de dubte. Robar una imatge ho fem sovint cada dia i no sempre ha de ser blasmable si es fa bé, citant la font i dient-li: «mira, sí, t’ho robo perquè m’ha agradat força». Allò que ens diu Perejaume que l’ha esverat no és nomes que el robin —segur que li han fet manta vegades— sinó «l´ús i abús d’una imatge robada». Diu que qui ha robat ha fet un ús i un abús de la imatge robada. Et roben la bicicleta i a més es foten de lloros perquè no la saben portar. O, pitjor encara, la deixen arraconada a la primera cantonada perquè de fet no volien anar enlloc, perquè robar-la era l’important. Doncs això. 
Si llegim bé, quina és l’operació de decoració que s’ha fet al Liceu? Tot el parament d’arbres de jardineria evoca tant Perejaume que fins i tot algú haurà pensat de primeres que ell n’era l’autor, necessàriament l’autor. Però no, i veiem de seguida que en la decoració han “oblidat” de citar-lo, de posar-hi cometes a cada arbre de cada butaca, que cada arbre és allà en lloc d’un altre arbre que no hi és, que hi podria ser però que no hi és citat de cap manera. És que Ampudia no hi ha posat ni una cometa, que tampoc costava tant si volies fer alguna cosa més que decorar. A totes les entrevistes que he pogut llegir sobre el “concert pel biocè” no esmenta Perejaume ni per mal de morir, quan és del tot evident que el manlleu, el seu intent de plagi, s’hi refereix del tot. I vol mostrar-ho perquè tothom ho vegi. Era cosa de provocar la publicitat i de publicitar la provocació. Ha fet com si amagués que ho sabia i com si amagués que sabia que seria evident per a tothom, per a tothom si més no que conegui una mica l’obra de Perejaume. Ha fet com si amagués que el copiava però fent veure també que no el copiava, fent-se ell l’original. Amagava que citava Perejaume fent veure que ho podia fer sense citar-lo. Això d’amagar que ensenyes i de mostrar que amagues és tot un art que, quan se sap fer bé, pot tenir efectes molt nobles, fins i tot eròtics. Però pot tenir també motius molt baixos i efectes només publicitaris si se’t veu el llautó, efectes pornogràfics com ens diu Perejaume. I encara, podrà dir algú, hi ha bona i mala pornografia. Doncs això. 
No, no podem pas posar a la mateixa escala de graus una obra i un semblant de plagi perquè són dues escales diferents. Posar-los a la mateixa balança, encara que sigui per dir que l’un pesa més que l’altre, és seguir-li el joc al lladre d’imatges.
Com llegir si no la definició que en fa Perejaume : “la falsa aparença d’obra meva”? Fa semblar que ho sembla, obra seva, sense ser-ho ni referir-s’hi de veres sinó només amb una falsa aparença. En fa un mal semblant, fa un mal ús del semblant. I això, t’ho miris com t’ho miris, és sempre una falta ètica. No és de fet ni un plagi. Un plagi no vol ser aparença de l’obra d’un altre, un veritable plagi no vol que es noti que és un plagi. Ampudia vol que es noti que és un plagi, en vol fer bandera, imatge pública. Res a veure amb altres operacions dignes de plagi. És un fals plagi que vol esborrar de fet l’obra que vol fer veure que plagia. I tot amb un joc de miralls buits de cap veritable imatge. Sembla bo de veure d’entrada, però només si no veus el joc que s’hi amaga, mostrant-se.
Direu que la cosa és massa recargolada? Mireu si no on ha posat el fals plagi. A sota d’una obra ben original, que és la de Perejaume al sostre del Liceu, amb les seves muntanyes de butaques buides, que potser hauria estat el millor per al concert. Hauria estat potser més perejaumià de veres, sense voler fer-ne un fals semblant, fent-ne una veritable citació: butaques buides i una obra com per exemple 4’ 33’’ de John Cage, tota ella feta de silencis, silencis distints i diversos al davant i a sota de les butaques buides, distintes i diverses també.
Potser el silenci seria el millor davant la barroeria? A vegades, però, cal trencar el silenci com ho ha fet Perejaume. I així els altres silencis, el silenci dels altres, s’escoltaran també millor. Jo tampoc vull fer silenci sobre això, perquè llegeixo sempre Perejaume amb perplexitat pel seu ús de la lletra i de la lletra imatjada en la natura. I llegint-lo m’ensenya a llegir.
El concert, tot ell, volia amagar doncs que citava Perejaume just allà on el tenia al sostre, a l’obra amb la qual volia rivalitzar posant-s´hi en mirall. S’hi volia emmirallar, i seguir així la seva especulació. És ben bé un joc especular, de miralls i de miratges, una especulació de mercat i un art especulatiu alhora.
La pregunta que em faig ara és si el Liceu, com a institució cultural de primera, no hauria d’haver avisat abans Perejaume, i a tots plegats, de la cosa aquesta. I aleshores, si més no, poder replicar-ho, abans i no després. Encara que només fos per respecte al propi sostre on ha volgut aixoplugar-se. No dic més, ni menys tampoc.

Nota — Per seguir el debat podeu consultar els següents articles:

15 de juliol 2020

Viure on no som






Després del debat Zadig-España del 26 de juny de 2020
«Viure on no som». Havia de ser el poeta —i amic del Camp Freudià a qui llegeixo amb gust— Luis García Montero, qui deixés anar la frase del debat que me’n va donar la seva interpretació. Poseu-la com a baula dels tres eixos que feien de programa i tindreu la cadena significant que ens explica l’experiència singular que estem fent en aquestes temps.
En els efectes de la pandèmia. Ja sigui que estiguem confinats a casa, ja sigui que siguem als carrers d’una ciutat que vol semblar «nova» i «normal» alhora —mai no ha sigut ni una cosa ni l’altra—, vivim tan endins d’allà on som que només hi trobem una vida que és tota ella fora de si mateixa, en un exterior que no arribem a abastar ni amb les paraules. L’experiència del real —la frase torna a ser del poeta, tant com nostra— no és només l’experiència d’aquest virus-màquina que sembla de ciència ficció, invisible i sense vida biològica. L’experiència del real és que vivim on no som i que només som allà on podem perdre la vida.
En els efectes del Tele- : del tele-treball, del tele-ensenyament, del tele-amor, del tele-tot, i sobretot del telele. En el Tele ens passem les hores vivint on no som. I això ens fa més evident encara la natura cada vegada més deslocalitzada del subjecte del nostre temps, un subjecte a qui se li escapa l’ésser amb tots els bits que van d’un lloc a l’altre del planeta i que només saben dir-li: ara sí, ara no; ara hi ets, ara no hi ets. D’això en diuen ara «Telecoupling», que vol dir finalment que el lleuger moviment de la papallona en un racó de món pot produir un tsunami de mort a tots els altres racons de món. Això vol dir que tu ets també en aquell ratpenat de Wuhan que et pot fer la vida impossible. Això vol dir que el que fas a casa teva té efectes immediats a casa de l’Altre.
En l’Europa dels nostres dies. Vivim a Europa, però hi som? Els que creiem que hi som cada vegada sabem menys què vol dir ser-hi. I alguns que no hi viuen volen ser-hi sigui com sigui, encara que sigui arribant morts a Lampedusa amb barques de goma. Què constatem aquests dies de pandèmia? Que són les petites comunitats les que se les arreglen millor per sobreviure i que els grans Estats-nació fan figa a l’hora de fer realitat el que prometen. L’anomenada democràcia social potser sabrà viure millor allà on no és —fora de parlaments buits de paraula— i ser allà on no podem viure —a les ciutats buides d’elles mateixes.
I jo hi afegiria ara un quart registre, un quart element que em va semblar que relligava els altres tres en el debat. L’esquerra ja no sap viure on és, i ja no és allà on li semblava que podia viure. Tampoc en l’arc parlamentari sap trobar el seu lloc, simplement perquè fa temps que li han robat el discurs, l’ésser de les seves paraules. Tot sembla ja «suposadament d’esquerres», com deia l’un, tot «un pur semblant», com deia l’altre. I és només per acabar escoltant aquell «no puc respirar» que va ser una altra de les frases del debat. L’esquerra ja no respira. Dir que això és la impotència de les esquerres, és dir massa poc. Més val dir-li que no ha tingut en compte el real com impossible, aquell real del qual és feta l’experiència de la psicoanàlisi. Que l’home d’esquerres ja és mort[1] i encara no ho sabia fa del seu enterrament una festa permanent de les dretes, que sí saben que poden viure allà on els plagui, a dreta i esquerra del planeta. I una de les raons d’aquest desori sembla insultant de tan evident: la repressió funciona. Funciona la repressió social i funciona la repressió meta-psicològica. Funciona la repressió social quan s’accepta la judicialització de la política, encara que sigui fent una petita ganyota quan no anaven per tu. Però ara van per tu també, i no vols veure que no vas fer res quan anaven pels altres, per tants d’altres. I a vegades només quan falla arribes a saber com funciona la repressió, quan el retorn del reprimit et mostra i et fa patir el símptoma on no et sabies reconèixer, quan ara veus que també vius allà on no eres, i que ets allà on no sabies viure.
Doncs sí, estimat Luís, jo també sento que visc allà on no sóc, i que sóc en un estat on no m’és fàcil de ser i de viure. Posa aquest «estat» amb majúscules si vols, digue-n’hi estat del ben-estar, que no és estat del ben-ésser i que hauria de ser finalment un estat del ben-dir. Del ben-dir que a vegades la poesia sap sostenir.

[1] Jacques-Alain Miller, «Tombeau de l’homme de gauche». Lacan Quotidien, 4 décembre 2002: https://www.lacanquotidien.fr/blog/2002/12/jacques-alain-miller-tombeau-de-lhomme-de-gauche/